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T.Orozco1, A. Hudon1, S. Bernatski2, F. Desmeules1, J. Légaré3, K. Perreault4, AK Tawiah5, L. Woodhouse6, M. Zummer7, DE Feldman1
1Université de Montréal, École de Réadaptation, Montréal, Canada, 2Université McGill, Département de médecine, Montréal, Canada, 3Retraité, Québec, Canada, 4Université Laval, Département de Réadaptation, Québec, Canada, 5Université de l'Alberta, Faculté de médecine de réadaptation, Edmonton, Canada, 6Université de l'Alberta, Département de physiothérapie, Edmonton, Canada, 7Université de Montréal, Faculté de médecine, Montréal, Canada
Contexte: L'orientation précoce en rhumatologie des personnes suspectées d'affections arthritiques inflammatoires est associée à de meilleurs résultats. En règle générale, les patients sont d'abord vus par un médecin de famille qui évalue la nécessité d'une référence à un rhumatologue. Cependant, de nombreuses personnes qui n'ont pas de médecin de famille régulier peuvent consulter un physiothérapeute alors qu'aucune référence médicale n'est requise. Permettre l'aiguillage direct d'un physiothérapeute vers un rhumatologue pourrait améliorer l'accès précoce à un rhumatologue; des preuves récentes indiquent que les physiothérapeutes peuvent identifier de manière appropriée les patients atteints d'arthrite inflammatoire.
Objectif : Notre objectif était d'explorer les perceptions des professionnels et des patients concernant le fait de permettre aux physiothérapeutes de référer les patients atteints d'arthrite inflammatoire directement aux rhumatologues.
Méthodologie: Nous avons organisé 5 groupes de discussion avec un total de 29 participants. Il y avait 4 groupes avec :
1) 5 rhumatologues,
2) 7 médecins de famille,
3) 6 kinésithérapeutes et
4) 6 malades.
Le cinquième groupe comprenait 3 physiothérapeutes et 2 patients. Nous avons utilisé un échantillonnage raisonné et boule de neige pour recruter des participants. Les 8 patients atteints d'arthrite inflammatoire ont été recrutés par l'intermédiaire de la Société canadienne de l'arthrite. Les réunions ont été enregistrées sur bande audio et les transcriptions ont été analysées à l'aide d'une approche d'analyse thématique.
1) 5 rhumatologues,
2) 7 médecins de famille,
3) 6 kinésithérapeutes et
4) 6 malades.
Le cinquième groupe comprenait 3 physiothérapeutes et 2 patients. Nous avons utilisé un échantillonnage raisonné et boule de neige pour recruter des participants. Les 8 patients atteints d'arthrite inflammatoire ont été recrutés par l'intermédiaire de la Société canadienne de l'arthrite. Les réunions ont été enregistrées sur bande audio et les transcriptions ont été analysées à l'aide d'une approche d'analyse thématique.
Résultats: Les groupes de discussion ont duré en moyenne 60 minutes (allant de 48 à 91 minutes). Deux thèmes centraux communs ont été identifiés dans tous les groupes de discussion :
1) difficultés d'accès aux soins, et
2) les relations interprofessionnelles (ou leur absence).
Le premier thème comprenait des aspects tels que les délais d'attente pour consulter les rhumatologues et les physiothérapeutes du secteur public, ainsi que les obstacles financiers liés à la consultation des physiothérapeutes du secteur privé. Le deuxième thème comprenait les perceptions des rôles et des capacités des physiothérapeutes, la pertinence des références, les praticiens multidisciplinaires par rapport aux praticiens solos, les voies de communication et le style de pratique traditionaliste par rapport au style contemporain des médecins de famille. Outre ces deux thèmes principaux, plusieurs groupes ont discuté d'autres questions. Les groupes de soins de santé (rhumatologues, médecins de famille et physiothérapeutes) ont parlé de la méconnaissance de la nouvelle entente selon laquelle les physiothérapeutes peuvent référer directement aux rhumatologues. Dans les groupes de médecins (groupes de discussion des rhumatologues et des médecins de famille), deux autres questions ont été abordées : les responsabilités professionnelles (p. ex. champ d'exercice, contrôle d'accès et coordination des soins) et les honoraires de consultation des rhumatologues. Dans le groupe de discussion des physiothérapeutes, la confiance en soi dans l'identification des conditions inflammatoires par rapport aux non-inflammatoires a également été augmentée.
1) difficultés d'accès aux soins, et
2) les relations interprofessionnelles (ou leur absence).
Le premier thème comprenait des aspects tels que les délais d'attente pour consulter les rhumatologues et les physiothérapeutes du secteur public, ainsi que les obstacles financiers liés à la consultation des physiothérapeutes du secteur privé. Le deuxième thème comprenait les perceptions des rôles et des capacités des physiothérapeutes, la pertinence des références, les praticiens multidisciplinaires par rapport aux praticiens solos, les voies de communication et le style de pratique traditionaliste par rapport au style contemporain des médecins de famille. Outre ces deux thèmes principaux, plusieurs groupes ont discuté d'autres questions. Les groupes de soins de santé (rhumatologues, médecins de famille et physiothérapeutes) ont parlé de la méconnaissance de la nouvelle entente selon laquelle les physiothérapeutes peuvent référer directement aux rhumatologues. Dans les groupes de médecins (groupes de discussion des rhumatologues et des médecins de famille), deux autres questions ont été abordées : les responsabilités professionnelles (p. ex. champ d'exercice, contrôle d'accès et coordination des soins) et les honoraires de consultation des rhumatologues. Dans le groupe de discussion des physiothérapeutes, la confiance en soi dans l'identification des conditions inflammatoires par rapport aux non-inflammatoires a également été augmentée.
Conclusion(s) : En ce qui concerne les difficultés d'accès aux soins, le temps d'attente pour voir un rhumatologue demeure le plus grand obstacle pour les patients atteints d'arthrite inflammatoire d'apparition récente, suivi du manque d'accès aux physiothérapeutes et aux médecins de famille.
Implications Développer davantage la relation entre les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge partagée de ces patients pourrait optimiser la prise en charge des patients. Cela pourrait se faire par l'éducation sur le rôle de chacun, la construction de voies de communication nouvelles et efficaces et la création d'opportunités de connexions interprofessionnelles. De plus, les organismes de réglementation professionnelle devraient mieux faire connaître la nouvelle entente concernant l'aiguillage direct des physiothérapeutes vers les rhumatologues.
Financement, remerciements : Nous avons reçu du financement de l'Initiative canadienne pour les résultats en soins rhumatologiques (ICORA).
Mots clés: Pratique avancée, Rhumatologie, Physiothérapie
Topic: Pratique professionnelle: autre
Ce travail a-t-il nécessité une approbation éthique? Oui
Établissement : Université de Montréal
Comité : Comité d'Éthique de la Recherche en Santé (CERES)
Numéro d'éthique : 17-137-CERES-D
Tous les auteurs, affiliations et résumés ont été publiés tels qu'ils ont été soumis.