LES MESURES D'IMAGERIE PAR ULTRASONS DES CARACTERISTIQUES DE CONTRACTION DES MUSCLES PROFONDS ET SUPERFICIELS DU PLANCHER PELVIEN DIFFERENT DURANT LES TACHES VOLONTAIRES

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Aljuraifani R1,2, Stafford R.1, Hodges P.1
1Université du Queensland, Brisbane, Australie, 2Université Princesse Nourah Bint Abdulrahman, Riyad, Arabie Saoudite

Contexte: Les muscles du plancher pelvien (PFM) sont disposés anatomiquement en couches profondes et superficielles. Chaque couche comprend plusieurs muscles, et des preuves préliminaires montrent que les couches se contractent avec déférence lors de tâches volontaires et involontaires.

Objectif : Cette étude visait à étudier simultanément les caractéristiques de contraction des couches PFM profondes et superficielles à travers une gamme de tâches en utilisant l'imagerie par ultrasons transpérinéale (US).

Méthodologie: Dix-sept femmes sans dysfonctionnement du plancher pelvien ont participé. Le déplacement des repères du plancher pelvien produit par la contraction de la PFM profonde et superficielle a été mesuré à partir d'images échographiques réalisées au cours de quatre tâches : deux contractions volontaires sous-maximales (utilisant des instructions verbales différentes), une contraction volontaire maximale (MVC) et une manœuvre de Valsalva en rampe. Les caractéristiques temporelles et spatiales du déplacement des points de repère ont été analysées.

Résultats: Le moment d’apparition et de déplacement maximal du PFM superficiel était plus précoce que celui du PFM profond au cours des contractions volontaires sous-maximales et maximales (P≤0.01). L'amplitude de déplacement était plus grande pour les MVC que pour les tâches sous-maximales pour les PFM profondes (P 0.001) mais pas superficielles (P > 0.42). Le raccourcissement de la PFM profonde a été soutenu plus longtemps (P = 0.0037) et avec une plus grande stabilité pendant la MVC que la PFM superficielle. Au cours du Valsalva, les PFM superficiels se sont allongés pour la plupart des participants, tandis que les PFM profonds se sont généralement raccourcis. Dans cette tâche, le raccourcissement (lorsqu'il était présent) était inférieur à celui enregistré pour les contractions volontaires du PFM (Toutes : P 0.05).

Conclusion(s) : Les propriétés de la contraction différaient entre la MFP profonde et superficielle dans toutes les tâches chez les femmes sans dysfonctionnement du plancher pelvien. En général, la contraction du PFM superficiel était rapide mais peu soutenue, tandis que la contraction profonde du PFM était plus lente et pouvait être maintenue en douceur pendant de plus longues périodes. Ces données fournissent une base pour étudier les différences dans les conditions du plancher pelvien.

Implications Les résultats de l'étude fournissent la preuve que les caractéristiques d'activation spatiales et temporelles de la PFM diffèrent entre les couches profondes et superficielles. Le complexe PFM ne peut pas être traité comme une unité unique lors de l'évaluation de la fonction et ces différences peuvent avoir une pertinence pour des conditions urogynécologiques spécifiques.

Mots clés: Muscles du plancher pelvien, échographie, bulbocavernosus

Remerciements de financement : fourni par le National Health and Medical Research Council (NHMRC) d'Australie (Fellowship to PH (APP1002190); Program Grant (ID631717))

Topic: Santé pelvienne des femmes et des hommes

Approbation éthique requise : Oui
Établissement : Université du Queensland (UQ)
Comité d'éthique : Le Comité d'éthique de la recherche médicale de l'UQ
Numéro d'éthique : 2010000545


Tous les auteurs, affiliations et résumés ont été publiés tels qu'ils ont été soumis.

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