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Bauer C.1, méchant je1, Scheermesser M.1, KusterRP2, Texteur D2, Wenger M.2, Baumgartner D.2, Kool J.3
1ZHAW, Santé, Winterthur, Suisse, 2ZHAW, école d'ingénieurs, Winterthur, Suisse, 3Clinique Valens, Valens, Suisse
Contexte: Dans le monde, environ 16 millions de personnes par an subissent un AVC pour la première fois, dont 5 millions restent limitées dans leur mobilité. L'une des causes de la limitation de la mobilité au début d'un AVC est l'altération de la fonction du tronc. Les exercices du tronc ont un effet bénéfique sur la fonction du tronc, l'équilibre debout et la mobilité. Les patients après un AVC dont la fonction du tronc s'améliore plus rapidement commencent plus tôt avec un entraînement à la marche et à l'équilibre. Cependant, des approches thérapeutiques sûres et économes en ressources permettant un entraînement de haute intensité avec de nombreuses répétitions au début de l'AVC font défaut.
Objectif : Pour combler cette lacune, une chaise de tronc assistée par robot (T-Chair) qui soutient la stabilité du tronc et contrôle l'entraînement au début de l'AVC est en cours de développement. Le T-Chair est conçu pour soutenir deux objectifs thérapeutiques : 1) améliorer le contrôle et la stabilité du tronc et 2) faciliter la position debout et la marche après un AVC. Le but de cette étude était d'évaluer son utilité dans un contexte de réadaptation, du point de vue des patients et des physiothérapeutes.
Méthodologie: Quinze patients post-AVC avec atteinte du tronc et 11 kinésithérapeutes ont été recrutés. Un siège mobile pour mobiliser le bassin et le bas de la colonne vertébrale est la technologie de base de T-chair. Le siège décrit un modèle de mouvement physiologique pour effectuer des exercices de stabilité et d'équilibre, respectivement. Le siège peut se déplacer assisté par des moteurs ou par les muscles du tronc du patient. Les physiothérapeutes ont intégré le prototype de T-Chair dans le programme thérapeutique des patients. Chaque patient a effectué quatre séances de thérapie individuelles sur le prototype de T-Chair sous la supervision des physiothérapeutes. L'utilisabilité du point de vue du patient a été évaluée à l'aide d'un journal et d'un questionnaire ; convivialité du point de vue des physiothérapeutes avec une entrevue de groupe de discussion et un questionnaire. L'étude s'est concentrée sur le temps consacré à la préparation, les aspects de sécurité et le potentiel de thérapie non supervisée.
Résultats: Parmi les physiothérapeutes, 64 % avaient une opinion positive du nouveau concept thérapeutique, tandis que 33 % considéraient la version prototype actuelle comme un appareil de rééducation utile. Le temps consacré à la préparation a été jugé (plutôt) adéquat par 53 % des kinésithérapeutes et 66 % des patients. Chez les patients dont le contrôle du tronc était très faible, deux physiothérapeutes étaient nécessaires pour transférer le patient du fauteuil roulant au T-Chair. Les kinésithérapeutes ont suggéré d'améliorer la sécurité lors du transfert (fauteuil roulant vers T-Chair et dos). Les thérapeutes ont reconnu le potentiel d'une thérapie non supervisée. Les physiothérapeutes ont exprimé des réserves concernant le transfert des patients ayant un faible contrôle du tronc et la complexité du logiciel pour ajuster les modalités d'entraînement. Le physiothérapeute a noté que le T-Chair facilite la proprioception et permet une répétition illimitée des mouvements. Les physiothérapeutes recommandent d'intégrer des jeux informatiques dans le T-Chair. Certains patients ont réagi très positivement au T-chair et ont aimé s'entraîner avec, tandis que d'autres ont trouvé l'entraînement trop peu exigeant.
Conclusion(s) : Le T-Chair pourrait devenir un outil d'entraînement adéquat pour les patients après un AVC à un niveau intermédiaire de contrôle du tronc, entre les exosquelettes et les exercices au chevet du patient. Des améliorations de la dépense de temps, de la difficulté de l'exercice, de la sécurité et du transfert des patients, ainsi que des aspects de gamification sont souhaitées.
Implications Le T-Chair pourrait devenir un appareil thérapeutique pour entraîner le contrôle du tronc avec de nombreuses répétitions au début de l'AVC, et ainsi aider les patients à retrouver leur mobilité.
Mots clés: AVC, stabilité et contrôle du tronc, thérapie assistée par robot
Remerciements de financement : Ce travail a reçu un financement d'Innosuisse dans le cadre de la convention de subvention n° 17394.3 PFLS-LS.
Objectif : Pour combler cette lacune, une chaise de tronc assistée par robot (T-Chair) qui soutient la stabilité du tronc et contrôle l'entraînement au début de l'AVC est en cours de développement. Le T-Chair est conçu pour soutenir deux objectifs thérapeutiques : 1) améliorer le contrôle et la stabilité du tronc et 2) faciliter la position debout et la marche après un AVC. Le but de cette étude était d'évaluer son utilité dans un contexte de réadaptation, du point de vue des patients et des physiothérapeutes.
Méthodologie: Quinze patients post-AVC avec atteinte du tronc et 11 kinésithérapeutes ont été recrutés. Un siège mobile pour mobiliser le bassin et le bas de la colonne vertébrale est la technologie de base de T-chair. Le siège décrit un modèle de mouvement physiologique pour effectuer des exercices de stabilité et d'équilibre, respectivement. Le siège peut se déplacer assisté par des moteurs ou par les muscles du tronc du patient. Les physiothérapeutes ont intégré le prototype de T-Chair dans le programme thérapeutique des patients. Chaque patient a effectué quatre séances de thérapie individuelles sur le prototype de T-Chair sous la supervision des physiothérapeutes. L'utilisabilité du point de vue du patient a été évaluée à l'aide d'un journal et d'un questionnaire ; convivialité du point de vue des physiothérapeutes avec une entrevue de groupe de discussion et un questionnaire. L'étude s'est concentrée sur le temps consacré à la préparation, les aspects de sécurité et le potentiel de thérapie non supervisée.
Résultats: Parmi les physiothérapeutes, 64 % avaient une opinion positive du nouveau concept thérapeutique, tandis que 33 % considéraient la version prototype actuelle comme un appareil de rééducation utile. Le temps consacré à la préparation a été jugé (plutôt) adéquat par 53 % des kinésithérapeutes et 66 % des patients. Chez les patients dont le contrôle du tronc était très faible, deux physiothérapeutes étaient nécessaires pour transférer le patient du fauteuil roulant au T-Chair. Les kinésithérapeutes ont suggéré d'améliorer la sécurité lors du transfert (fauteuil roulant vers T-Chair et dos). Les thérapeutes ont reconnu le potentiel d'une thérapie non supervisée. Les physiothérapeutes ont exprimé des réserves concernant le transfert des patients ayant un faible contrôle du tronc et la complexité du logiciel pour ajuster les modalités d'entraînement. Le physiothérapeute a noté que le T-Chair facilite la proprioception et permet une répétition illimitée des mouvements. Les physiothérapeutes recommandent d'intégrer des jeux informatiques dans le T-Chair. Certains patients ont réagi très positivement au T-chair et ont aimé s'entraîner avec, tandis que d'autres ont trouvé l'entraînement trop peu exigeant.
Conclusion(s) : Le T-Chair pourrait devenir un outil d'entraînement adéquat pour les patients après un AVC à un niveau intermédiaire de contrôle du tronc, entre les exosquelettes et les exercices au chevet du patient. Des améliorations de la dépense de temps, de la difficulté de l'exercice, de la sécurité et du transfert des patients, ainsi que des aspects de gamification sont souhaitées.
Implications Le T-Chair pourrait devenir un appareil thérapeutique pour entraîner le contrôle du tronc avec de nombreuses répétitions au début de l'AVC, et ainsi aider les patients à retrouver leur mobilité.
Mots clés: AVC, stabilité et contrôle du tronc, thérapie assistée par robot
Remerciements de financement : Ce travail a reçu un financement d'Innosuisse dans le cadre de la convention de subvention n° 17394.3 PFLS-LS.
Topic: Neurologie : accident vasculaire cérébral ; Neurologie : accident vasculaire cérébral ; Handicap & réadaptation
Approbation éthique requise : Oui
Institution : Suisse Orientale
Comité d'éthique : Comité d'éthique de la Suisse orientale
Numéro d'éthique : BASEC Nr. 2017-00866
Tous les auteurs, affiliations et résumés ont été publiés tels qu'ils ont été soumis.